Jan Jambon et le gouvernement fédéral défendent Theo Francken et sa politique envers les réfugiés soudanais
Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) était le seul représentant du gouvernement présent en séance plénière de la Chambre pour s’expliquer sur la polémique autour de la rencontre entre le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) et un représentant du gouvernement soudanais concernant l’identification de réfugiés soudanais en Belgique.
Les premières questions de la séance plénière de la Chambre de ce jeudi 21 septembre étaient toutes adressées au ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), sommé de s’expliquer sur les tractations entre le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) et le gouvernement soudanais. De nombreuses associations de défense des droits de l’homme se sont en effet inquiétés d’une telle invitation à l’égard d’un régime soudanais jugé comme dictatorial. Theo Francken, pour sa part, a réaffirmé depuis New York, où il est présent avec la délégation belge aux Nations Unies, que ces tractations sont nécessaires pour “identifier les réfugiés illégaux”.
Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, seul représentant du gouvernement pour cette question de l’asile, a donc répondu aux nombreuses questions des députés. Il affirme ainsi qu’il est “nécessaire d’identifier toute personne se trouvent sur le territoire”, notamment en cas de retour forcé vers un autre pays. Il explique également que les 103 Soudanais, actuellement en centre fermé et ceux non-identifiés ont tout à fait “le droit de demander l’asile” auprès de la Belgique. Et il réplique aux critiques : “Le gouvernement, comme un seul homme, continue à soutenir la politique de Theo Francken”.
La séance plénière a également été marquée par le départ durant quelques minutes des députés de la N-VA lors des interventions du député Benoît Hellings (Ecolo), en réponse à la caricature de Theo Francken en habit de soldat nazi réalisée par les jeunes du parti Ecolo. “On aimerait que vous soyez plus rapide pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme”, a répliqué Benoît Hellings.
Gr.I. – Photo : Belga
- Images : La Chambre