Iris Noir, le salon de la littérature policière de retour: “Les auteurs et autrices de polars sont très accessibles”
Ce week-end se tient un grand salon dédié à la littérature policière aux écuries royales, place du Trône. C’est déjà la 6eme édition du salon Iris Noir et d’année en année, le public est toujours plus nombreux.
Un moment privilégié pour les lecteurs de romans noir. Après avoir fait la file, ils obtiennent une précieuse dédicace d’un auteur qu’ils aiment ou d’une autrice qu’ils découvrent. Le salon Iris noir fait carton plein.
Ce qui plaît tant, dans ce type de romans, c’est que “souvent, la fin, on ne la devine pas“, nous explique Sorenza, une lectrice. “On est toujours un peu surpris“, apprécie-t-elle. David est un habitué du salon et nous dit savourer “les enquêtes, les esprits parfois un petit peu tordus“.
Parmi les auteurs, des grands noms du genre, comme Carine Giebel, Michel Bussi ou encore Olivier Norek, une pointure du thriller. Devant son stand la file est longue. Lui aussi est content d’être là : “C’est vraiment un super rendez-vous où les gens sont vraiment très très curieux. Ici, on entend des phrases qu’on n’entend pas ailleurs comme ‘je ne vous connais pas, j’ai envie de découvrir’“, se réjouit l’auteur.
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Ce salon, qui a déjà a six ans, est unique en Belgique. L’an dernier, il a attiré près de 2000 visiteurs, un succès lié à celui du roman noir. “Je pense qu’il y a de plus en plus un engouement pour les auteurs et les autrices de polars, qui sont très accessibles. On aime bien discuter avec nos lecteurs et nos lectrices et je pense qu’ils nous le rendent bien. Il y a presque un fun attitude ici“, témoigne Salvatore Minnu, auteur et co-organisateur.
Mais tout n’est pas rose à l’Iris noir. Les finances sont une vraie question. Chaque année, le salon vivote au gré des subsides et en cette année électorale, une partie des fonds doit encore arriver. Le coût total de l’événement s’élève à une trentaine de milliers d’euros.
■ Reportage de Simon Breem, Karim Fahim et Stéphanie Mira