“Il n’y a pas de double standard pour l’hébergement des réfugiés ukrainiens et des autres réfugiés”, réfute la Région bruxelloise
“Un terrible cynisme et l’illustration d’un double standard”, dénonçait hier dans notre 12h30 Sotieta Ngo, directrice générale du CIRE, concernant l’expulsion des réfugiés dans un bâtiment rue de la Loi, transformé en centre communautaire ukrainien. La Région “condamne ces propos” et précise qu’il ne s’agit pas du même bâtiment.
Alors que ce lundi, une trentaine de demandeurs d’asile ont dû quitter un hôtel de Jette dans lequel ils avaient trouvé refuge après avoir été expulsés de l’occupation de la rue de la Loi en octobre dernier, il y a eu une confusion quant à la transformation de ce dernier. Si Sotieta Ngo, directrice générale du CIRE, affirmait qu’il s’agissait du même bâtiment, la Région réfute avec la plus grande fermeté cette information.
“Les squatteurs “toc toc Nicole” ont initialement squatté le bâtiment rue de la Loi 91, à côté de l’ancien QG du CD&V. Récemment le centre communautaire des réfugiés ukrainiens a été déménagé de la rue de Commerce, vers la rue de la Loi 89, à savoir dans l’ancien bâtiment CD&V. Ces deux bâtiments à vocation différente ont été confondus”, explique Peter Michiels, coordinateur de la Cellule Ukraine.
Au-delà de rectifier la confusion, la Région condamne les propos avancés par la directrice du Ciré, quant au “deux poids deux mesures” concernant l’hébergement des réfugiés Ukrainiens et d’autres réfugiés. À propos de l’ouverture du communautaire ukrainien, il précise : “Il est utile d’insister sur le fait que ce centre communautaire a vocation à accueillir d’autres publics que les bénéficiaires de la protection temporaire ukrainiens sous l’impusion de “l’umbrella for refugees”, soutenu par le UNHCR (Haut Commissariat des Réfugiés des Nations Unies.”