Georges-Louis Bouchez : “Il n’y a pas une attente par rapport au VLD. La balle est dans le camp de Paul Magnette”

Le nouveau président du MR, Georges-Louis Bouchez était l’invité politique de Fabrice Grosfilley. Ensemble, ils sont revenus sur l’avenir de la Belgique et le travail de Paul Magnette.

Pour le nouveau président du MR, le travail d’information suit son cours même si les fuites des différentes notes le compliquent. Depuis qu’il a été élu à la tête du mouvement réformateur, Georges-Louis Bouchez s’entretient régulièrement avec les autres partis dont l’Open VLD. ” J’entends que le VLD est assez proche de nos positions. Je n’ai pas à conseiller à un autre une formule puisque je l’ai dit, ce qui compte, c’est le projet. Je travaille à ce que les libéraux soient unis. Il n’y a pas une attente à avoir par rapport au VLD. La balle est dans le camp de Paul Magnette. C’est à lui de trouver le chemin parce que c’est le rôle que le souverain lui a confié pour permettre à des partis de se sentir en confiance avec un programme qui est respecté et des compris acceptables pour tout le monde.”

Georges-Louis Bouchez ne se focalise pas sur le nom des partenaires du future gouvernement. “Ce que je veux, c’est un projet qui récompense les gens qui bossent et une trajectoire budgétaire qui permette de réduire le déficit public. Qui a envie d’assumer cela? Ce que je veux, c’est un projet et surtout un gouvernement car il est nécessaire que notre pays ait un gouvernement de plein exercice. Je ne peux pas être satisfait de la note. Nous travaillons sur la baisse de la fiscalité et cela n’est pas clair. Au contraire, nous avons des risques de hausse. Dans la note, il y a des positions qui ont été plus entendues que d’autres. Je veux qu’on respecte les procédures de la formation d’un gouvernement. Il n’y a aucun accord sur rien. Mardi matin, la terre continuera de tourner et la vie continuera. A part le MR, il y a très peu de parti qui n’ont d’exclusive à l’égard de personne. Nous assumons notre travail de 5 ans avec la N-Va et gouvernons aujourd’hui avec le PS et Ecolo. Nous sommes le parti pivot que peut travailler avec tout le monde.”

Une refonte du MR bruxellois

Avec le départ à l’Europe de Didier Reynders, les libéraux bruxellois doivent élire un nouveau président. “Les militants décideront. On doit voir combien de temps la transition va durer. Est-ce qu’on anticipe les élections avant décembre 2020? Nous n’avons pas encore arrêté la date. Les représentants actuels vont décider avec moi pour déterminer le moment adéquat. Il faut trouver un équilibre pour nos membres qui ont déjà été fortement sollicités. En tout cas, le nouveau président devra être quelqu’un de besogneux car il faut reconstituer le mouvement. Il y a des communes où nous n’avons plus de structures solides. C’est quelqu’un qui ne doit pas compter ses heures et, à mon sens, je crois que l’essentiel sera un boulot de l’ombre.” Pour le moment, seul Boris Dilliès a fait savoir qu’il se portait candidat même si aucun appel n’a été lancé. David Leisterh, David Weytsman Alexia Bertrand et Vincent De Wolf sont aussi intéressés par le poste.

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V.Lh.