Futur calendrier scolaire dans le supérieur : la rentrée devrait se faire fin août

Actuellement organisée à la mi-septembre, la rentrée dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles devrait à l’avenir se tenir dès la fin du mois d’août, a indiqué la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), devant le Parlement.

Réunis depuis plusieurs mois au sein d’un groupe de travail chargé de réfléchir à de nouveaux rythmes annuels, les différents acteurs de l’enseignement supérieur ont trouvé un consensus sur une série de balises générales pour ce nouveau calendrier académique, a précisé Mme Glatigny, en réponse à plusieurs questions de députés en commission.

Outre une rentrée avancée à la fin août, ce groupe de travail – qui intègre des représentants des universités, des Hautes écoles, des écoles supérieures des arts, des syndicats, des étudiants et les acteurs des secteurs sportifs et de la jeunesse – est également tombé d’accord pour harmoniser les congés d’hiver avec ceux de l’enseignement obligatoire.

Deux périodes de repos

Le nouveau calendrier académique ambitionne aussi d’offrir de réelles périodes de repos aux enseignants et étudiants, les vacances d’hiver et de printemps étant actuellement consacrées au blocus. “L’objectif est que les étudiants passent leurs examens avant la période de répit pour pouvoir vraiment se reposer à Noël, et ensuite recommencer rapidement le quadrimestre. Les étudiants peuvent alors passer leurs épreuves en première session et garder la possibilité d’en faire une deuxième, avant de véritables vacances. Il y a donc une véritable coupure d’une année à l’autre”, explique Valérie Glatigny à notre journaliste.

Selon la ministre, les acteurs de l’enseignement ont également convenu de maintenir les volumes d’apprentissages inchangés, tout comme celui des congés pour les enseignants. Enfin, ils entendraient organiser une réelle coupure estivale entre deux années académiques.

Une réforme pour 2023… ou 2024

Si un consensus a déjà pu être trouvé sur ce cadre général, les détails du futur calendrier académique doivent, eux, encore être finalisés dans les mois à venir. “Il semble qu’il y ait un consensus, mais il faut encore qu’il soit validé et présenté devant le parlement. Je pense que l’application de la réforme est possible en 2023. Si pas, ça sera pour 2024. Je ne souhaite pas m’enfermer dans un timing”, détaille la ministre.

Devant les députés, Mme Glatigny a souligné l’importance, à ses yeux, que cette réforme soit pleinement concertée avec tous les acteurs du secteur, qu’elle conduise à une amélioration des apprentissages pour les étudiants, et qu’elle permette une meilleure ventilation dans le futur entre moments d’apprentissages, moments d’évaluation et temps de repos.

La rédaction avec Belga – Photo : BX1

■ Interviews de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR) et Pierre Jadoul, le recteur de l’Université Saint-Louis par Jim Moskovics et Arnaud Dedier.