Emir Kir justifie le télétravail à Saint-Josse : “La mesure est prise pour ne pas licencier du personnel”

Pour diminuer sa consommation d’énergie et donc sa facture, la commune imposera dès la semaine prochaine un jour de télétravail à son personnel. Mais la mesure ne plait pas aux syndicats. Le bourgmestre assure quant à lui que la décision a été prise par l’administration elle-même.

Dès le 14 octobre prochain, les bureaux de l’administration communale de Saint-Josse seront fermés. La commune a décidé d’imposer le télétravail à son personnel tous les vendredis, afin de fermer ses bâtiments pendant trois jours (vendredi + week-end). Une fermeture qui permettrait, selon la commune, une économie estimée à 20%.

Mais les syndicats affirment ne pas avoir été prévenus. L’absence de concertation suscite, selon eux, beaucoup de zones d’ombre, notamment en ce qui concerne la mise en pratique de la mesure.

La réaction du bourgmestre

De son côté, le bourgmestre Emir Kir justifie sa décision. Pour lui, c’est une mesure d’urgence qui permet avant tout de ne pas licencier du personnel : “Si nous ne prenons pas des mesures, nous devront faire comme d’autres communes, c’est-à-dire des plans de licenciement du personnel ou lever de nouvelles taxes sur la population”, nous explique-t-il.

“Je peux comprendre les inquiétudes de certains mais il n’y a pas d’obligation du télétravail. Celui-ci est une faculté qui est donnée à chaque travailleur d’en faire la demande. D’après les informations que nous avons, l’essentiel de l’administration est favorable à la mesure puisqu’elle a été prise par l’administration elle-même”, assure-t-il encore.

 

A.V. – Photo d’illustration: Belga/Thierry Roge