Des associations et syndicats dans la rue pour dénoncer la gestion de la crise pour le 1er mai

Le capitalisme est pointé comme le grand coupable et ses dégâts sur la santé ont été soulignés.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées samedi place de Brouckère à Bruxelles dans le cadre de la Journée du Travail. Des militants syndicaux, des membres d’associations sociale, culturelle et politique ont adressé un message clair: les mesures prises pour endiguer la pandémie ont surtout touché les plus faibles de la société, une bonne part de la classe travailleuse, la jeunesse, les personnes sans-papier et les femmes.

Les manifestants ont énuméré toute une série d’exigences comme un salaire minimum plus élevé, une réduction de la durée du temps de travail sans perte de salaire, et une pension minimale à 1.500 euros.

De grandes parties de la classe travailleuse et de la jeunesse n’ont plus de revenus. Les sans-papier se retrouvent sans moyen de subsistance. Et pendant qu’une partie du secteur économique est au plus mal, une autre part se porte mieux que jamais, à l’image des milieux pharmaceutique, logistique et de la grande distribution.

Le capitalisme pointé

Le capitalisme est pointé comme le grand coupable et ses dégâts sur la santé ont été soulignés.

La production et la distribution des vaccins contre le coronavirus sont un signe du désordre créé par le capitalisme.” Et les manifestants de pointer les déséquilibres dans la répartition Nord-Sud des doses. “Le secteur pharmaceutique est connu pour ses grands bénéfices, même lorsqu’il y a des millions de morts à la clé.

Belga, image Belga

■ Reportage de Maël Arnoldussen, Quentin Rosseels et Paul Bourrières