Des ambulances supplémentaires en service à partir d’aujourd’hui
Avec les interventions liées à des suspicions Covid et les temps de désinfection des véhicules, le Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région de Bruxelles-Capitale (SIAMU) se dote à compter de ce jeudi de trois ambulances supplémentaires pour les appels d’urgence au 112, a indiqué dans l’après-midi le porte-parole des pompiers de Bruxelles Walter Derieuw. Une deuxième ligne de désinfection, en plus de celle de la caserne centrale de l’Héliport, sera opérationnelle à la caserne d’Anderlecht à partir de mardi prochain.
La décision d’augmenter le nombre d’ambulances a été prise par le chef de corps du SIAMU en concertation avec l’inspecteur d’hygiène et le directeur médical de la centrale d’urgence 112.
La première ambulance sera opérationnelle 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec un équipage de pompiers/ambulanciers. Elle est stationnée à la caserne principale, avenue de l’Héliport.La deuxième sera également opérationnelle 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 mais avec un équipage de l’hôpital militaire de Neder-over-Heembeek. Elle est provisoirement localisée à l’hôpital militaire. La troisième ambulance sera utilisée tous les jours de 08h00 du matin à minuit par une équipe de La Croix-Rouge. Elle est localisée à l’hôpital Molière à Forest.
Avec ces trois ambulances supplémentaires, les Bruxellois bénéficient de 34 ambulances dédiées au 112, de 2 P.I.T. (Paramedical Intervention Team), qui sont des ambulances avec un infirmier spécialisé à bord, et de 8 Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) de différents hôpitaux.
La seconde ligne de désinfection sera fonctionnelle, dans un premier temps, de 08h00 à 22h00. Les installations à l’Héliport sont disponibles tous les jours sans interruption. Chaque désinfection de véhicule se fait manuellement en environ 30 minutes.
Walter Derieuw estime que deux ambulances sont “perdues”, car en désinfection, chaque jour. Pour donner un ordre d’idée, il y a eu mercredi 73 interventions 112 avec suspicion de Covid parmi les patients pris en charge sur un peu plus de 300 interventions au total, contre plus de 250 en temps normal.
“Il y a un peu plus d’interventions qu’en temps normal, mais il n’y a pas non plus 73 interventions en plus car, par exemple, une personne qui a de la fièvre est comptée en suspicion Covid, même si ce n’est pas le cas“, explique Walter Derieuw. “Il y a aussi des pertes de temps avec les déplacements pour se rendre jusqu’au lieu de désinfection.”
Belga / Photo: belga