Emploi : David Weytsman “complètement convaincu” que les CPAS sont plus efficaces qu’Actiris
Le nouveau président du CPAS de la Ville de Bruxelles ne s’inquiète pas de la limitation des allocations de chômage à deux ans.
Le CPAS de la Ville de Bruxelles a installé lundi son nouveau Conseil de l’Action sociale avant d’élire David Weytsman (MR) comme nouveau président. Invité ce matin dans Bonjour Bruxelles, il explique ses priorités pour ces six prochaines années.
Alors que le nouveau gouvernement fédéral vient d’acter la limitation des allocations de chômage à deux ans pour les moins de 55 ans, David Weytsman pense qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir et pense qu’il s’agit même “d’une opportunité pour ces personnes-là” qui, si elles convergent vers les CPAS, “seront davantage suivies”.
David Weytsman souligne en effet “qu’il y a un vrai suivi mensuel au CPAS et je crois qu’on pourra diriger beaucoup plus de personnes vers l’autonomie et vers l’emploi”.
L’élu MR se dit même “complètement convaincu” que les CPAS sont plus efficaces qu’Actiris pour une remise à l’emploi grâce au “travail des assistants sociaux qui assurent un suivi chaque mois”. Tandis qu’il faut “parfois attendre des mois chez Actiris pour avoir un premier rendez-vous.”
Un “tremplin” vers l’emploi
Alors que les premières estimations parlent de 35.000 personnes qui risquent de converger vers les CPAS bruxellois, David Weytsman dit “attendre de voir combien de personnes cela va concerner réellement.”
Selon lui, le CPAS est un “filet de sécurité mais aussi un tremplin vers l’emploi” car, dit-il, “on ne peut pas dépendre toute sa vie du CPAS”.
- David Weytsman, président du CPAS de la Ville de Bruxelles, interviewé par Fabrice Grosfilley