Confinement : un tiers des Belges ne peuvent plus travailler, selon une étude

Près d’un salarié belge sur deux (44%) travaille désormais à domicile, alors qu’un sur trois (33%) ne peut plus travailler du tout pour le moment, en raison de la fermeture de son entreprise consécutive à l’épidémie de Covid-19, ressort-il d’une enquête réalisée auprès de plus de 5.200 Belges par la société Stepstone.

En outre, 23% des salariés belges se rendent encore sur leur lieu de travail habituel en dehors de chez eux, selon cette enquête dont les résultats remontent au 26 mars. Alors que le 12 mars, 51% des salariés belges avaient indiqué que leur travail quotidien était directement influencé par la situation due à l’épidémie de Covid-19, ils sont 89%, deux semaines plus tard, à déclarer être directement influencés par le contexte actuel. Parmi les salariés en télétravail, poursuit Stepstone, 25% ont indiqué être moins productifs à la maison qu’au bureau et 16% déclarent subir davantage de stress que d’habitude.

Quant aux personnes qui ne peuvent pas travailler actuellement, deux sur trois dépendent des allocations de chômage (65%), 9% sont des salariés qui ont dû prendre des congés pour combler la période de fermeture et 9% des indépendants qui ne peuvent actuellement pas prétendre à une compensation financière.

Enfin, concernant les personnes qui se rendent encore sur leur lieu de travail habituel, deux sur trois se déclarent mal à l’aise à l’idée d’aller travailler (65%).

L’enquête de Stepstone indique par ailleurs que l’approbation des décisions prises par les hommes politiques et les employeurs a augmenté de manière significative entre le 12 et le 26 mars. Le soutien aux politiciens a plus que doublé, passant de 36% de Belges affirmant que les politiciens prennent les bonnes décisions à 74%. Stepstone remarque la même évolution en ce qui concerne les décisions des employeurs, avec 80% d’avis positifs (contre 61% en date du 12 mars).

Le lien vers l’étude complète : ici

Avec Belga