Commission Uber Files : la mise en place d’un registre des rencontres des parlementaires divise

La commission spéciale Uber du parlement bruxellois a adopté ce lundi, à une large majorité, ses constats et recommandations au terme de neuf séances d’audition. Les mots clés sont : code déontologique et transparence des parlementaires. Les députés David Leisterh (MR) et Hicham Talhi (Ecolo) étaient les invités de Bonjour Bruxelles.

Parmi les 20 constats et les 14 recommandations, celui d’un meilleur contrôle du lobbying auprès des ministres et des parlementaires. Si l’idée d’un registre, semble séduire le député Hicham Talhi : “Oui, je pense qu’il faut aller très loin, il faut des règles, mais cela n’empêchera pas les débordements”, David Leisterh l’est un peu moins : “Je ne suis pas convaincu, mais si il faut le faire, alors ok. Le problème en terme pratique, c’est surtout le nombre de personnes que je peux rencontrer dans la journée. Si jamais j’en oublie j’espère qu’on ne va pas me le reprocher.
Alors qu’une commission bruxelloise de déontologie avait été décidée en 2017, suite au scandale du Samu Social, celle-ci n’est à ce jour toujours pas constituée. En effet, les critères étaient trop stricts, et viennent d’être assouplis. Celle-ci serait donc en charge de rédiger et de publier des codes de déontologie pour les membres du gouvernement régional et pour les parlementaires bruxellois. Les deux députés s’accordent sur le fait que celle-ci fait partie des priorités avant la nouvelle législature.

■ Interview d’Hicham Talhi et David Leisterh, députés bruxellois  au micro de Fabrice Grosfilley