Comment faire face à la vague Omicron dans les transports en commun ?

Après deux ans de crise sanitaire, la STIB vient de flirter avec ses chiffres de fréquentation d’avant-pandémie. Mais pour éviter que le virus ne se propage davantage, l’entreprise a notamment renforcé la fréquence de ses métros.

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La STIB enregistre actuellement 12% de passagers de plus qu’en 2020. Durant les fêtes de fin d’année et les week-ends, le taux de fréquentation a même été jusqu’à 90% de sa capacité avant la crise.

Mais comment la STIB gère-t-elle cette foule avec la pandémie et la nouvelle vague Omicron ? On a posé la question à Françoise Ledune, la porte-parole de l’entreprise. “Il peut y avoir un pic de CO2 quand il y a beaucoup de gens mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter car ce pic de CO2 va durer très peu de temps puisqu’à chaque ouverture de portes, l’air est renouvelé”, assure-t-elle avant de poursuivre : “Il n’y a donc pas de possibilité qu’il y ait une stagnation dans l’air (des les transports en commun) des particules du virus”.

Diminuer le nombre de places dans les métros, trams et bus est inenvisageable pour la société des transports publics. À la place, la STIB a décidé d’augmenter son offre de transport. Depuis ce lundi, la fréquence des métros 2 et 6 a par exemple augmenté de 2.000 places en plus par heure dans chaque sens. Les fréquences devraient encore être renforcées prochainement en soirée, précise la porte-parle.

■ Reportage de Daphné Fanon, Nicolas Scheenaerts et Pierre Delmée