Clémentine Barzin (MR) : “C’est une situation désastreuse pour l’image des CPAS, et donc des institutions et du politique”
Invitée de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles, la nouvelle cheffe de file du Mouvement Réformateur au Parlement bruxellois est revenue sur les négociations au niveau régional, le fait de réduire le nombre de députés, et le scandale du CPAS.
Dans le cadre d’une modification du parlement, la nouvelle cheffe de file des libéraux bruxellois est claire. “Nous proposons de réduire le nombre de députés du parlement bruxellois.” Une question à régler dans l’immédiat ? Si lancer une grande réflexion sur les institutions est nécessaire pour Clémentine Barzin, il ne faut pas se précipiter. “Il faut régler ça de manière parallèle. Des urgences, il y en a : le budget et comment le soutenir, la sécurité. Mais on peut tout à fait ouvrir le débat.”
Des modifications en plein blocage du gouvernement bruxellois après le retrait du PS, un geste que la libérale respecte, mais “si on veut peser, il faut s’asseoir à la table des négociations.” Point de blocage : la N-VA. Un partenaire qui n’a pas la même vision que d’autres pour Bruxelles ? “J’ai entendu parler notamment de la fusion des zones de police. Cette question est aussi partagée par Vooruit, par Groen. Il y a chez les néerlandophones une idée partagée à ce sujet. Ce n’est pas le fait que de la N-VA.”
CPAS : une situation désastreuse
Concernant le scandale au CPAS, l’importance pour Clémentine Barzin est de mettre les moyens en place pour faire toute la lumière. “On est dans une situation désastreuse pour les personnes qui ont besoin d’aide mais n’en ont peut-être pas reçue, alors que d’autres l’ont reçue sans y en avoir droit. C’est une situation désastreuse pour les finances. C’est une situation désastreuse pour l’image des CPAS, et donc des institutions et du politique. Il faut faire la lumière pour repartir sur des bases saines.”
Le MR est désormais dans la majorité à Anderlecht, commune où a éclaté le scandale. Faut-il mettre en place une commission d’enquête au parlement fédéral ou une commission d’enquête spéciale pour le Parlement bruxellois ? “On peut s’en donner les moyens.”
■ Une interview de Clémentine Barzin (MR), nouvelle cheffe de file du MR au Parlement bruxellois, au micro de Fabrice Grosfilley