Charles Michel cherche des soutiens dans l’opposition

Charles Michel consulte les présidents de partis à l’abri des regards indiscrets mais personne ne sait encore s’il va devoir demander un vote de confiance ou non. La réponse devrait arriver ce mercredi.

Dans les couloirs de la chambre, les chefs de groupe et présidents de partis se succèdent. Tout le monde y va de son petit discours aux airs de campagne. Pour écolo, les positions sont les seules qui comptent avec un parlement qui travaille pleinement. “Le gouvernement a voté une pension à 67 ans sans aménagement de fin de carrière, explique Catherine Fonck (cdH). Nous voulons changer le cap.” 

Idem pour les socialistes. “C’est à lui de se positionner. Il demande maintenant que l’opposition vienne à son secours. Le PS ne sera pas la béquille d’un gouvernement chancelant, a ajoute Ahmed Laaouej (PS). On a des positions très claires sur le terrain social, économique et les enjeux environnementaux.”

Les nationalistes flamands se font eux un peu discrets. “On va voir dans les heures qui viennent et je pense que c’est nécessaire que le gouvernement respecte la constitution”, conclut Théo Francken.

Reportage de Michel Geyer et Nicolas Scheenaerts

■ Notre dossier sur la crise gouvernementale