Bruxelles perd cinq places dans le classement des villes les plus agréables
Vienne décroche de nouveau le titre de cité la plus agréable au monde, la ville de Tel Aviv accusant la plus forte chute en raison de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, selon un rapport annuel publié jeudi. Bruxelles a de son côté perdu cinq places, passant de la 30e position à la 35, soit l’une des plus fortes baisses du classement.
Quelles sont les villes les plus agréables au monde ? C’est ce qu’un classement annuel de The Economist tente de déterminer. Le dernier vient de sortir avec un fait marquant : Bruxelles a perdu cinq places, passant de 30 à 35. C’est l’une des plus fortes baisses du classement.
Déjà au sommet en 2018 et 2019, la capitale autrichienne, avec ses espaces verts, sa belle offre culturelle et ses services de qualité, a repris en 2022 la tête de ce classement réalisé par The Economist Intelligence Unit (EIU), la cellule de recherche et d’analyse affiliée à l’hebdomadaire britannique.
Elle est suivie dans le top dix de Copenhague au Danemark, de villes suisses (Zurich, Genève), australiennes (Melbourne, Sydney), canadienne (Calgary) ou encore japonaise (Osaka).
Paris remonte légèrement, s’affichant au 21e rang, à égalité avec Berlin, tandis que New York fait du quasi-surplace (70e). Moscou se classe 98e.
Si la qualité de vie a progressé en moyenne dans le monde, “cette amélioration est marginale du fait de conflits géopolitiques, de troubles sociaux et d’une crise du logement”, note l’étude.
Au Moyen-Orient, Tel Aviv a plongé de vingt places (112e) à la suite de l’attaque sanglante sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël. L’armée israélienne a lancé en riposte une offensive de grande envergure dans la bande de Gaza.
L’invasion russe de l’Ukraine maintient Kiev dans les profondeurs du classement (165e), la ville syrienne de Damas, dévastée par treize ans de guerre civile, restant par ailleurs la ville la moins accueillante du monde.
L’Europe a vu sa stabilité affectée par la multiplication des manifestations “dans divers domaines”, contre la montée de l’extrême droite, la politique agricole de l’UE ou l’immigration, note l’EIU.
L’étude porte sur 173 villes, évaluées sur la base de trente critères dans les domaines suivants: stabilité, système de santé, culture et environnement, éducation, infrastructures.
BX1 avec Belga – Photo : Belga Image