Bruxelles lance sa stratégie de sauvetage d’édifices de l’après-guerre

Les autorités poursuivent plusieurs objectifs.

Tous les bâtiments bruxellois d’après-guerre pouvant prétendre à intégrer le patrimoine bruxellois seront recensés. Ce travail d’inventaire confié à l’ULB inclura un processus participatif. Il devra être finalisé d’ici à la fin de l’année prochaine, a affirmé mercredi le secrétaire d’Etat régional au Patrimoine, Pascal Smet.

L’objectif de cette démarche est de lancer à court terme des procédures de classement pour certains de ces édifices, de lancer un débat sur le patrimoine plus récent et de définir des critères objectifs pour le patrimoine d’après-guerre. Tous les immeubles mis en avant par les Bruxellois via la plateforme créée à cet effet ou dans le cadre de cette étude de terrain seront analysés par des experts de l’ULB et recensés, a-t-il précisé, présentant la stratégie de la Région bruxelloise pour protéger ce type de patrimoine.

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Il sera notamment tenu compte de l’architecte derrière l’ouvrage en question, des réalisations qui sont typiques d’un certain air du temps, de l’intégration des réalisations dans leur contexte et leur fonction et du caractère homogène des réalisations (comme dans certains quartiers résidentiels). Ce recensement portera également sur des jardins, intérieurs, espaces publics, stations de métro ou ponts.

Le siège moderniste d’ING sur la place Marnix – lequel a obtenu un permis d’urbanisme de la Région bruxelloise pour un vaste projet de rénovation – figure notamment sur la liste de conservation du patrimoine bruxellois depuis 2021. (avec Belga)

Le formulaire de participation à l’inventaire sera à découvrir sur le site de Monument.brussels

■ Reportage de Bernard Denuit, Loïc Bourlard et Loïc Rey