Brussels Airlines : pas d’avancée dans le conflit social, la CNE demande une conciliation

Avions Brussels Airlines Brussels Airport - Belga Eric Lalmand

Selon la CNE, la réunion de ce lundi entre représentants syndicaux et la direction de la compagnie aérienne n’a rien donné.

Le syndicat chrétien CNE demande une conciliation en commission paritaire pour tenter de démêler le conflit social autour des conditions de travail du personnel de cabine de Brussels Airlines. C’est ce qu’a indiqué lundi Didier Lebbe, secrétaire permanent à la CNE, à l’issue d’une réunion avec la direction de la compagnie aérienne.

La réunion de lundi n’a rien donné de concret, a déclaré Didier Lebbe. La direction propose toujours d’engager 20 personnes supplémentaires, une mesure jugée insuffisante par les syndicats.

Dans la ligne de mire de la CNE, on trouve aussi une convention sur les horaires de travail, “imposée” par la direction l’an dernier, que le syndicat juge intenable, car le personnel de cabine est tout simplement insuffisant. Didier Lebbe dénonce aussi l’absence d’intervention du régulateur fédéral, censé jouer un rôle de gendarme dans le cadre de cette convention. La CNE a contacté le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) à ce sujet. Le syndicat veut que soit appliquée l’ancienne convention sur les horaires de travail, tant que le nouveau texte ne peut être appliqué décemment.

De son côté, la direction de Brussels Airlines a annoncé lundi en fin de journée avoir pris la décision d’implémenter “au plus vite” une série de mesures visant à soulager le personnel de cabines. Dans les grandes lignes : vingt équivalents temps plein seront engagés, les combinaisons de vols les plus difficiles seront limitées à une par mois et les réunions de monitoring de la fatigue des équipes se tiendront désormais deux fois par mois au lieu d’une fois auparavant.

Avec Belga – Photo : Belga/Eric Lalmand