La fédération patronale Voka plaide pour l’instauration d’un service minimum à l’aéroport lors des journées de grève
Les actions syndicales qui, comme celle organisée mercredi contre les réformes du gouvernement De Wever, paralysent en grande partie l’aéroport de Bruxelles-National créent à chaque fois un trou de 25 millions d’euros pour l’économie belge, a déploré la branche brabançonne du Voka. La fédération patronale flamande a une nouvelle fois plaidé pour l’instauration d’un service minimum à l’aéroport, comme cela existe à la SNCB.
Mercredi, aucun avion prévu au départ de Brussels Airport n’a quitté le tarmac et plus de la moitié des arrivées ont été annulées. La journée marque le cinquième épisode d’action ou de grève nationale depuis que le nouvel exécutif a prêté serment, le 3 février dernier. Les organisations syndicales reprochent à l’Arizona (N-VA, MR, Les Engagés, CD&V et Vooruit) d’imposer son programme sans prêter l’oreille aux partenaires sociaux. Réforme du chômage avec limitation des allocations dans le temps, flexibilisation du temps de travail, révision du système de pension… Les griefs sont nombreux.
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Au total, ce sont donc 125 millions d’euros perdus pour l’économie belge depuis le début de l’année, a regretté le Voka-KvK Vlaams-Brabant.
“Cela doit cesser“, a soutenu l’administrateur délégué du Voka – Chambre de commerce du Brabant flamand, Kris Claes, dans un communiqué. “En tant que capitale nationale et européenne, Bruxelles doit pouvoir compter toute l’année sur un aéroport fiable au service ininterrompu.”
Le patronat flamand a appelé les représentants des travailleurs à se montrer “constructifs“. “Les réformes structurelles contre lesquelles manifestent les syndicats sont plus urgentes que jamais“, a-t-il affirmé.
Belga – Photo : Belga (archive)





