1er mai : Les militants FGTB se rassemblent place Rouppe pour “un travail juste, pas juste un travail”

Environ 200 militants de la FGTB, selon les organisateurs, se sont rassemblées mercredi dès 11h00 devant le Palais de justice de Bruxelles avant de rejoindre la place Rouppe, lieu de festivités, pour se réapproprier un 1er mai de lutte pour la justice sociale.

  • Duplex de Marie-Noëlle Dinant et Nicolas Schaeenaerts

C’est traditionnellement place Rouppe que la FGTB rassemble ses troupes, avec cette année, un slogan de campagne : “Un travail pour un travail juste, pas juste un travail”. “Les travailleurs en général et les Bruxellois veulent une autre politique, une vraie qualité de vie, un environnement correct. On est face à des défis importants“, explique la secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, Estelle Ceulemans.

Alors que la FGTB liégeoise a lancé un appel à voter PTB pour les prochaines élections, Estelle Ceulemans réagit : “Pour moi, les électeurs ne sont pas des enfants, donc j’ai toujours dit “pas de consignes de vote”. Chacun.e est capable, et certainement avec tous les outils médiatiques disponibles aujourd’hui, de pouvoir faire le tri, pouvoir faire le choix entre les différents programmes. (…) Mais soyons clairs, je ne vais pas appeler à voter pour la reconduction du gouvernement MR/N-VA et plutôt appeler à voter pour de réelles coalitions progressistes à tous les niveaux: européen, fédéral, mais également régional.

Une journée de commémoration dans la lutte pour les droits des travailleurs

Les manifestants tiennent à commémorer les grands moments de lutte à l’origine de cette fête des travailleurs et ainsi rappeler qu’en mai 1886, à l’usine McCormick de Chicago, des travailleurs sont morts pour avoir défendu leurs droits et revendiqué une journée de huit heures de travail. Les manifestants portaient de nombreux drapeaux et banderoles. Ils arboraient également des photos de militants décédés lors de luttes historiques.

Les messages “1er mai, jour de lutte” et “Pour les riches le paradis fiscal, pour nous l’enfer social” étaient particulièrement visibles. “On veut en finir avec les bas salaires, que les gens puissent vivre dignement de leur travail et que les personnes sans emploi bénéficient d’allocations qui soient correctes“, défend Muriel Di Martinelli, secrétaire fédérale du secteur de la CGSP “administrations locales et régionales” à Bruxelles. “Il faut arrêter de faire des cadeaux aux grosses entreprises et de toujours puiser dans la poche des gens qui travaillent et qui essaient péniblement de joindre les deux bouts.

La Rédaction en ligne, Belga