Le Mirano, l’AB et le Fuse ensemble pour promouvoir des dancefloors sûrs et inclusifs

Les Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) lancent samedi l’initiative “Club No Abuse”, une collaboration avec trois lieux phares de la nuit bruxelloise: le Mirano, l’Ancienne Belgique (AB) et le Fuse.

Les trois clubs vont s’unir sous un même nom pour promouvoir l’importance de dancefloors sûrs et inclusifs, et faire de ces espaces des “safe spaces”, font savoir les CPVS dans un communiqué vendredi.

“À travers la collaboration avec ces trois monuments de la nuit bruxelloise, nous souhaitons informer les fêtard·es , que les CPVS proposent gratuitement, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, des soins médicaux et une aide psychologique aux victimes de violences sexuelles. Les boîtes de nuit jouent depuis longtemps un rôle dans la prévention et l’aide de première ligne, tout comme dans l’orientation rapide des victimes vers les services adéquats. Grâce à des actions marquantes comme celle-ci, les victimes trouvent encore plus facilement le chemin vers les CPVS”, souligne la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, Marie-Colline Leroy. “Club No Abuse” met également en lumière l’engagement des clubs bruxellois.

Grâce à une formation spécifique du personnel, des codes de conduite clairs et des accords bien définis, ces clubs s’engagent à “offrir un environnement où tout le monde se sent bienvenu et en sécurité”. Dans le cadre de cette collaboration, les clubs ont fusionné leurs logos en un seul concept et “fait de leurs façades de véritables déclarations visuelles“.

Les Centres de prise en charge des violences sexuelles offrent des soins multidisciplinaires aux victimes de violences sexuelles, en majorité des femmes, et des conseils aux personnes de soutien. Tous les soins sont proposés en un seul lieu par une équipe spécialement formée à cet effet.

Belga