Des militants mènent une action devant Louis Vuitton contre la vente de fourrure
Le Belgian Anti-fur Movement (BAM) a mené samedi une action devant les succursales bruxelloises des marques de luxe Dior et Louis Vuitton. Une dizaine de manifestants étaient présents pour dénoncer l’implication des deux marques de luxe dans le commerce de fourrures.
Le BAM ciblait essentiellement Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), société mère de Dior et Louis Vuitton, qui refuserait de cesser la vente de fourrure. Aucun produit incorporant de la fourrure n’est disponible dans les magasins Dior et Louis Vuitton, mais les clients peuvent se faire livrer ce type de produits à domicile ou en boutique.
Selon les militants, la production de fourrure va de pair avec des conditions de vie abominables pour les animaux dont elle est tirée. Les renards, les chiens viverrins, les visons, les lapins et les chinchillas sont victimes de cette industrie, selon le BAM. “Ils sont parfois enfermés pendant six à huit mois, après quoi ils sont électrocutés par voie anale ou vaginale“, a dénoncé le mouvement dans un communiqué et lors de la manifestation.

Certains animaux seraient encore en vie après l’électrocution et seraient donc écorchés vifs, a ajouté le BAM. “C’est extrêmement douloureux. Pourtant, LVMH, Louis Vuitton et Dior continuent de vendre de la fourrure parce que cela leur rapporte d’énormes profits. En outre, les personnes qui travaillent dans les élevages sont elles aussi exploitées“, a-t-il précisé.
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Les militants ont enfin dénoncé l’impact environnemental de la production de fourrure. “La production d’un kilo de fourrure génère jusqu’à cinq fois plus d’émissions que celle d’un kilo de textile“, ont-ils chiffré. “La production de fourrure est nocive pour les humains, les animaux, l’environnement et le climat.”
Belga – Photo : Belga Image





