Commission spéciale métro 3 : Rudi Vervoort soutient l’option métro sur le Nord-Sud pour l’avenir de la zone métropolitaine

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a défendu mardi l’option du métro Nord-Sud, pour le futur économique de la zone métropolitaine centrale du pays, quitte à devoir se donner du temps pour le réaliser, dans un contexte financier devenu difficile.

Il a ouvertement assumé l’activation du choix de cette extension du métro opéré avant son arrivée au gouvernement bruxellois en 2013, et fondé selon lui sur la convergence de toutes les études préalables et plans régionaux tels qu’iris 2.

Devant les membres de la commission spéciale Métro 3 chargés de se pencher sur la gestion de ce dossier critiquée par la Cour des comptes, il a rappelé être arrivé au gouvernement à la fin de la législature 2009-2014, dont la déclaration gouvernementale initiale prévoyait la “confirmation définitive du projet”. 

À ce titre, il a dit pleinement assurer la responsabilité, en tant que ministre en charge de l’Urbanisme, de la délivrance du permis accordé en 2019 après quatre ans de gestation.
Concernant le choix du tracé sur la partie Nord, comme d’autres avant lui, Rudi Vervoort a justifié l’ajustement des plans de la station Verboekhoven – malgré le fait que la SNCB ne comptait pas réaliser à cet endroit de halte RER à court terme – par “la densité de l’endroit qui à elle seule mérite l’attention, sans parler de l’intermodalité qui reste pertinente avec le réseau de trams et de bus.”

Dans son rapport critique au sujet de cet aspect du dossier, la Cour des Comptes n’a pas tenu compte de cet élément de justification.

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Rudi Vervoort ne voit pas, dans les déboires rencontrés à hauteur du Palais du Midi, le fruit d’une négligence, mais d’un “incident de chantier, inhérent aux grands projets d’infrastructure”. Selon lui, les travaux sur l’axe Nord-Albert sont terminés à 80%, et au stade actuel la trajectoire budgétaire et le schéma d’exécution sont respectés.
D’après lui, l’explosion des prévisions budgétaires au travers des offres commerciales reçues est essentiellement imputable au lot trois portant sur la réalisation de l’extension Nord-Bordet et de sept stations (+250% par rapport aux prévisions initiales), ce qui a motivé la mise en stand-by par le gouvernement sortant.

Sur la base des recommandations de la Cour des comptes, M. Vervoort estime qu’il appartiendra au prochain gouvernement de prendre les décisions nécessaires pour réorienter le projet et répondre aux enjeux de mobilité et de développement territorial.

“Nous devons continuer de plaider pour un fédéralisme de coopération. Je considère que le niveau fédéral doit s’impliquer davantage. Cette demande est légitime, d’une part parce que ce projet de métro est un projet d’intérêt national, compte tenu des flux de mobilité qui ne peuvent se comprendre qu’à l’échelle métropolitaine et nationale ; et légitime, d’autre part, d’un point de vue économique”, a-t-il insisté.

■ Interview de Rudi Vervoort lors de la commission du jour spéciale Métro 3

Belga

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