Pink Ribbon réclame une généralisation du test génétique de dépistage du cancer du sein
A l’occasion du mois international du cancer du sein, qui débute le 1er octobre, l’association Pink Ribbon demande que toutes les personnes atteintes d’un cancer du sein ainsi que leurs proches aient la possibilité de se faire dépister pour les gènes à haut risque BRCA1 et BRCA2. Jeudi à la Chambre des représentants, elle a appelé les parlementaires fédéraux à agir.
Selon une enquête menée auprès de 1.000 Belges, 65% disent ignorer l’existence du cancer du sein héréditaire. Pourtant, 87% des personnes interrogées déclarent vouloir savoir si elles sont porteuses d’un gène associé à un risque élevé, car des traitements préventifs existent. Le cancer du sein héréditaire touche 5 à 10% de toutes les patientes. Les porteuses des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont par ailleurs 60 à 80% de risques de développer un cancer du sein.
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En Belgique, on estime que 33.000 à 55.000 personnes sont porteuses de ces gènes, mais que la moitié l’ignore. A l’heure actuelle, les tests génétiques ne sont disponibles que pour les personnes qui répondent à des critères stricts. L’association nationale de lutte contre le cancer du sein Pink Ribbon constate donc que de nombreux membres de la famille des patientes n’y ont pas accès et demande que ces tests soient proposés à plus grande échelle, afin d’améliorer la détection des porteuses saines. Selon l’étude, 92% des Belges souhaitent également recevoir plus d’informations sur les gènes héréditaires du cancer du sein et 88% estiment que les pouvoirs publics devraient proposer ces tests à toute personne qui le souhaite.
Pink Ribbon plaide en faveur d’une plus grande sensibilisation, d’une meilleure information et d’un large accès au dépistage génétique, afin de sauver des vies et de poser des diagnostics précoces.
Belga





