Le Vlaams Belang perd un siège au Parlement bruxellois, Sonja Hoylaerts siègera désormais comme indépendante
Alors que le parti indépendantiste flamand avait doublé son nombre députés au Parlement bruxellois en décrochant deux sièges, on apprend via Bruzz, qu’une députée quitte le parti.
Sonja Hoylaerts a pris la décision de siéger comme indépendante. Si les raisons de son départ ne sont pas encore connues, elle explique au média bruxellois ne plus se sentir à l’aise au Vlaams Belang. La députée évoque notamment les scandales touchant le candidat à la Ville de Bruxelles, Emanuele Licari, qui avait fait l’apologie du fascisme sur son site web.
“Je me distancie de toute forme de fascisme”
Un candidat Vlaams Belang à la ville de Bruxelles, Emanuele Licari, a publié plusieurs messages faisant l’apologie du fascisme sur son site web personnel, rapporte le média bruxellois néerlandophone BRUZZ.
Emanuele Lipari, 8e sur la liste VB lors des élections du 13 octobre prochain à Bruxelles-Ville, a diffusé sur son site -rendu inactif depuis les révélations de BRUZZ- plusieurs messages en français où il étale ses idées et convictions fascistes. Ainsi, le 31 janvier dernier, l’intéressé, membre du parti Nation depuis plusieurs années, a diffusé une photo où il pose devant un drapeau affichant un faisceau de licteur, symbole repris par le leader fasciste italien Benitto Mussolini. Dans un commentaire publié sous la photo, il remercie chaleureusement les “amis” de Casa Pound -un mouvement néo-fasciste italien- pour leur accueil en Italie et la carte de membre de l’organisation qu’il a reçue à l’occasion de cette visite.
Dans un autre message consulté par BRUZZ, M. Licari évoque encore les années où il fut président du mouvement des jeunes de Front National belge. Il a également publié une photo de ses trois chats persans, baptisés Cleopatra, Falangia et Meina. Ces deux derniers noms évoquent, pour le premier, la Phalange espagnole, une organisation fasciste créée dans les années ’30; et pour le second, le village italien de Meina où des SS exécutèrent près de 60 Juifs en 1943.
Interrogée à l’époque, la tête de liste du VB à la Ville de Bruxelles, Sonja Hoylaerts avait assuré ne pas être au courant du passé idéologique de son colistier. “Je me distancie de toute forme de fascisme et de racisme, que cela soit clair”, avait-elle commenté.
Rédaction avec Belga