Affaire Ouassim et Sabrina : la partie civile envisage de se pourvoir en cassation
Les familles de Ouassim Toumi et Sabrina El Bakkali, qui étaient constituées partie civile au procès de trois policiers impliqués dans le décès de ces deux jeunes, ont déclaré qu’elles n’étaient pas d’accord avec une partie de l’argumentation du jugement rendu en appel ce jeudi.
“Nous ne pouvons pas suivre le raisonnement du tribunal correctionnel en ce qui concerne la nécessité et la proportionnalité de la course-poursuite au regard des risques qui entouraient celle-ci. Le tribunal de police avait jugé que la course-poursuite n’était pas nécessaire, car la moto et son conducteur avaient été identifiés, et qu’elle n’était pas proportionnée au regard des risques pour la vie, tant pour Ouassim et Sabrina que pour les autres usagers de la route. Nous envisageons dès lors d’introduire un recours devant la Cour de Cassation sur ce point”, a expliqué Me Joke Callewaert, avocate de la partie civile.
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“Quant à la condamnation du troisième policier, nous espérons que cette décision constituera un rappel pour l’ensemble des policiers des limites qu’ils doivent respecter quant à l’usage de la force, afin que de tels drames ne se reproduisent plus à l’avenir”, a-t-elle ajouté. Jeudi, le tribunal correctionnel de Bruxelles a réformé le jugement rendu en première instance par le tribunal de police, le 5 décembre 2023, dans l’affaire Ouassim et Sabrina.
Ces deux jeunes ont été tués dans un accident sur l’avenue Louise à Bruxelles le 9 mai 2017, après une course-poursuite avec la police. Les trois policiers prévenus avaient écopé de peine de cinq, huit et dix mois de prison avec sursis partiel. Désormais, deux d’entre eux sont acquittés et le troisième voit sa peine réduite de dix mois de prison avec sursis pour la moitié à six mois de prison avec sursis total.
Belga