Permis d’environnement de Brussels Airport : le syndicat socialiste inquiet pour l’emploi

Avion Brussels Airport Zaventem - Belga James Arthur Gekiere

Le syndicat socialiste (BTB-ABVV) craint une catastrophe pour l’emploi à Brussels Airport si la ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir (N-VA), devait suivre l’avis de la commission régionale du permis d’environnement (GOVC).

La commission régionale préconise notamment un plafonnement du nombre de vols et un durcissement des règles relatives aux nuits de week-end.

L’avis, dont l’agence Belga a pu prendre connaissance, est le dernier avant la décision que doit prendre le gouvernement flamand sur le renouvellement du permis d’environnement, normalement d’ici la fin du mois de mars. La commission propose de rendre un avis favorable, mais sous conditions. Parmi elles figurent une limitation du nombre de mouvements à l’aéroport, à maximum 234.000 à partir de 2030, ainsi qu’une interdiction, à partir de 2026, de tout mouvement entre 01h00 et 05h00 du matin les nuits de week-end.

Cette position suscite des critiques de toutes parts. Le patronat flamand (Voka) s’inquiète pour la compétitivité de l’aéroport, tandis que des défenseurs de l’environnement (Bond Beter Leefmilieu) jugent les mesures “largement insuffisantes”. Le syndicat socialiste exprime à son tour sa désapprobation, craignant pour l’emploi à l’aéroport et dans ses alentours. “Si la ministre suit l’avis, on peut s’attendre à une catastrophe en 2028. Ce serait jouer avec l’emploi de 64.000 personnes”, a fustigé le président du BTB, Frank Moreels.

Belga