Milac, la réforme qui complique le travail des puéricultrices
Noémie et Nathalie sont puéricultrices, elles ont ouvert leur propre crèche privée à Auderghem. Mais la réforme Milac leur met des bâtons dans les roues.
Ce décret impose de plus en plus de règles aux crèches privées. Il oblige désormais toutes les nouvelles structures à passer d’un statut de personne physique à celui d’ASBL. Ce qui engendre des coûts et surtout des problèmes d’horaires. Dans le secteur, on craint la fermeture de plusieurs établissements privés, ce qui va accentuer la pression sur les crèches communales.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, le taux de couverture moyen est de 38%. Il est donc impossible que l’offre réponde à la demande. Un constat qui décourage Sophie, une employée de la crèche communale des Mômes. Pour tenter d’aider les différentes crèches de sa commune, l’échevine de la petite enfance, Florence Couldrey, veut agir sur du trois points. Le 18 octobre prochain, une réunion est prévue avec les 19 échevins des autres communes de Bruxelles. Objectif : donner de l’air frais à un secteur de la petite enfance qui en a bien besoin.
- Reportage de G. Joinau, K. Fahim, H. Moriamé