Consommation de crack : les sans-abris particulièrement vulnérables face aux dealers

Les consommateurs de crack sont toujours plus nombreux parmi les publics précarisés qui sont des cibles privilégiées des trafiquants.

Dans les centres d’accueil et d’hébergement pour usagers de drogues, les consommateurs de crack se multiplient ces dernières années (+12% entre 2021 et 2022), explique Bruno Valkeneers, porte-parole de l’ASBL Transit, dans les colonnes de La Dernière Heure ce mardi.

Le crack est désormais le premier produit consommé par ces publics précarisés. Les usagers changent leurs comportements de consommation. On remarque que la consommation d’héroïne baisse depuis un certain temps. Il y a très peu de nouveaux consommateurs d’héroïne. Tandis qu’à une certaine époque, le premier produit consommé déclaré était l’alcool”, explique-t-il.

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Le crack, sous forme de petit caillou à base de cocaïne, circule plus facilement dans les rues. Selon le porte-parole, les personnes sans-abris sont particulièrement vulnérables face aux dealers : “Ce n’est pas un secret, les sans-abri sont approchés, les dealers leur offrent d’abord des doses gratuites, puis leur proposent de revendre quelques cailloux en échange de drogue.”

Selon B. Valkeneers, la progression du crack à Bruxelles est corrélée à la hausse du nombre de sans-abris (+18% depuis 2021).

B. D. – Photo : BX1

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