Un nouveau hub pour les créateurs de jeux vidéo à Bruxelles : “Collaborer pour partager les connaissances”
La Ville de Bruxelles ouvre dans la rue d’Alost un nouveau hub dédié aux créateurs de jeux vidéo.
Le jeu vidéo bruxellois souhaite se développer. Games Brussels, fédération bruxelloise des créateurs et développeurs de jeux vidéo, et la Ville de Bruxelles ouvrent ce jeudi un hub dédié à la création de jeux vidéos, au sein même du Centre d’entreprises Dansaert, dans la rue d’Alost.
Plusieurs équipes de développement sont déjà présentes depuis deux mois dans cet espace de co-working pour permettre à leur projet de se finaliser et de voir le jour, grâce à la collaboration de chacun et chacune. Et une quinzaine de nouveaux travailleurs vont encore investir les lieux dans les prochains jours.
■ Reportage de Jim Moskovics, Yannick Vangansbeek et Séverine Rondeau
Guillaume Bouckaert, de Games Brussels, confirme dans Le 12h30 l’importance de pousser l’industrie vidéoludique dans la capitale grâce à ce type d’initiatives : “L’industrie a un énorme poids économique au niveau international. Mais en Région bruxelloise, l’industrie est structurée autour de petites PME de 3 à 5 personnes qui travaillent sur des projets souvent vendus à l’international en dématérialisé. Cela met beaucoup de pression sur les petites équipes. Ce hub à Bruxelles va permettre d’échanger des connaissances et de collaborer”.
Comment expliquer la place prédominante de la Flandre par rapport aux autres Régions en termes de développement de jeux vidéo : “La Flandre soutient le secteur depuis bien plus longtemps que la Wallonie et Bruxelles. Le fonds flamand de l’audiovisuel s’est ouvert aux jeux vidéo en 2015 et cela porte actuellement ses fruits. (…) Il y a actuellement une centaine de sociétés de jeux vidéo en Belgique : une septantaine en Flandre, une vingtaine en Wallonie et entre dix et vingt à Bruxelles. Ce n’est pas si mal par rapport à la Flandre, finalement”, explique Guillaume Bouckaert.
Selon ce dernier, le secteur reste porteur : “Il y a encore une croissance possible car c’est un produit qui s’exporte très bien. Mais il faut venir avec quelque chose qui se vend. Car il y a aujourd’hui une surproduction dans ce milieu, mais notre force de rassembler nos communautés permettra aussi de résoudre ces problèmes de marketing et de connaître les bonnes manières de faire”.
■ Interview de Guillaume Bouckaert de Games Brussels, l’association des créateurs et développeurs du jeu vidéo en Région bruxelloise, par Vanessa Lhuillier et Fanny Rochez dans Le 12h30.