Visites dans les hôpitaux et maisons de repos : des associations demandent plus d’humanité
Dans une carte blanche, 12 organismes appellent à une approche plus humaine pour les visites dans les institutions de soins et à un cadre légal uniforme, débattu et voté au parlement. Pour en parler, Maxime Michiels de la Ligue des Familles était sur le plateau du 12h30 ce lundi.
Il y a par exemple ces parents obligés de se relayer auprès d’un enfant malade quand l’hôpital n’accepte qu’un seul accompagnant ou encore ces personnes âgées derrière la vitre de la maison de repos, le téléphone collé à l’oreille pour entendre ce que leurs petits-enfants de moins de 12 ans ont à leur raconter depuis le pas de la porte, puisqu’ils ne peuvent pénétrer dans le bâtiment.
Alors que la quasi-totalité des restrictions sanitaires est levée ce lundi en Belgique suite au passage en code jaune du baromètre corona, les personnes hospitalisées ou résidant en maison de repos et leurs familles continuent de jongler avec des mesures restrictives strictes et des règles variables entre institutions, dénoncent lundi 12 organismes dans un communiqué commun.
Violation au niveau européen
Dans les maisons de repos, les règles restreignant les droits fondamentaux sont édictées par des circulaires, et ne sont donc ni débattues ni votées dans les parlements. Une violation de l’article 8 de la Convention européenne des droits humains, selon les signataires.
La Ligue des familles, la Ligue des droits humains et dix autres cosignataires appellent dès lors à l’élaboration d’un cadre légal et à un droit minimum aux visites, garanti quelle que soit la situation sanitaire. (A.V. et Belga)
■ Interview de Maxime Michiels, chargé d’étude à la Ligue des Familles dans le 12h30 sur BX1+