Céline Fremault : “L’ordonnance gaz-électricité a un an de retard”
Invitée dans l’émission “+d’Actu” sur BX1, la cheffe de groupe du cdH au Parlement bruxellois, Céline Fremault revient sur l’ordonnance énergie dont l’examen doit être accéléré.
Pour la parlementaire, il y a un manque énorme d’informations autour de l’ordonnance énergie présentée par le cabinet du ministre de l’Énergie bruxellois, Alain Maron. “Cette ordonnance a été annoncée par le ministre Maron. En réalité, on a que quelques bribes. On a quelques indications à propos de l’énergie“. Céline Fremault ne vise pas seulement l’organisation du marché. En effet, d’autres éléments entrent en compte, comme les limitateurs de puissance, ou bien, le service universel. En plus de ces points, des débats doivent être déposés sur la table. Par exemple, celui sur les compteurs intelligents qui visent à diminuer notre consommation d’énergie. Actuellement, la Région bruxelloise est bien derrière la Flandre avec cette nouvelle technologie.
Mais il n’y a pas qu’avec les compteurs intelligents qu’il y a du retard. La cheffe de groupe pointe le manque de rigueur sur la question de l’ordonnance gaz-électricité. “Je regrette et je tiens à dire la lenteur du gouvernement sur ce dossier. Objectivement, on a une question d’une ordonnance gaz et électricité qui a un an de retard. On a une approche sur la rénovation du bâtiment qui a certainement un an de retard. Et ce n’est pas à défaut d’avoir eu une stratégie en matière de rénovation.“
Que devrait faire le gouvernement sur la question de l’énergie ?
Selon Céline Fremault, il faut que le gouvernement débatte rapidement autour de cette ordonnance. “Certainement (il faut) accélérer l’examen d’une ordonnance gaz-électricité qui est annoncé“.
Un des points de l’ordonnance porte sur le juge de paix. En effet, lorsqu’un ménage en précarité financière ne peut plus payer sa facture d’énergie, il doit passer devant le juge de paix pour prouver qu’il a des difficultés pour payer ses factures. Actuellement, cette procédure est longue et coûteuse et n’aide pas les clients précarisés. Pour la parlementaire, il faut abandonner ce passage devant le juge. “Je pense qu’il va falloir renoncer à ce passage chez le juge de paix. Pas que ça prend trop de temps, mais il faut une approche pragmatique sur cette question-là”.
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► Retrouvez l’intégralité de l’interview de Céline Fremault.
■ Camille Paillaud / Interview réalisée par Fabrice Grosfilley