Philippe Close sur La Boum 2 : “Nous devons entendre ce qui se passe dans les hôpitaux”
Ce n’est pas le moment de faire la fête alors que les hôpitaux sont pleins, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), interrogé lors de la séance du conseil communal par plusieurs conseillers de l’opposition MR et cdH sur les incidents survenus au cours du premier rassemblement “la Boum” au Bois de la Cambre, le 1er avril dernier et sur la perspective d’un deuxième événement de ce type le 1er mai.
“Je veux bien entendre les demandes de personnes qui veulent organiser des événements, mais ce n’est pas le moment. Il ne restait qu’un lit disponible en soins intensifs lors de l’incendie mortel survenu la semaine dernière à Anderlecht“, a commenté le bourgmestre.
Celui-ci s’est dit inquiet des menaces proférées par certains à l’égard des policiers et du personnel infirmier jugés, selon lui à tort, “responsables de tout ce qui ne va pas”.
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Plus largement, les autorités de la Ville procèdent en permanence à une balance entre les demandes d’organisation d’événements – jusqu’ici 200 depuis le début de l’année – et la situation sanitaire.
“Il faut comprendre qu’en tant que gestionnaires, nous devons entendre ce qui se passe dans nos hôpitaux. Il y a un momentum. La situation reste difficile“, a ajouté le maïeur.
Pas question de fermer le bois de la Cambre
Revenant sur les incidents survenus lors de “la Boum 1”, événement pour lequel il n’y a pas eu de demande d’autorisation, M. Close a souligné que ceux-ci avaient été précédés d’une longue période de préavis pour permettre en tout cas aux promeneurs de quitter les lieux. “Tout qui se trouvait sur place ne pouvait ignorer les appels répétés à la dislocation“, a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Close a rappelé que la police locale avait deux responsables : le bourgmestre et le parquet. Dans ce contexte, la Ville a transmis au parquet les noms d’organisateurs dont elle a eu connaissance après la Boum 1 et en vue de la Boum 2.
En vue de la journée de samedi, il n’est pas question de fermer le bois de la Cambre. En cas de rassemblement, on adoptera avant tout une approche préventive, à l’aide de stewards. Mais s’il n’y est pas donné suite, il y aura une intervention des forces de l’ordre, a-t-il enfin laissé entendre.
Belga – Photo : Belga/Paul-Henri Verlooy