Les agressions contre les pompiers se multiplient

En 2017, le Siamu a enregistré 21 agressions. Cette année, il y a déjà eu 16 faits répertoriés  indiquent nos confrères de la Dernière heure.

Ces statistiques regroupent les agressions physiques et verbales. Cette dernière catégorie est majoritaire selon Phong Hoang, attaché au service communication du Siamu : “Il y a environ 20 points de plus pour les attaques verbales face à celles physiques. En 2014, il y en a eu 4, contre 12 en 2015. Une baisse a été observée en 2016 avec de nouveau quatre cas. Il est cependant difficile pour nous de détecter une hausse ou une baisse car il faut que les pompiers dénoncent les faits. À l’échelon national des pompiers, on estime qu’il y a 40 % des victimes qui ne font pas la démarche d’en parler.”

Pour le syndicat SLFP, les agressions sont bien en hausse et il ne se passerait pas une garde de 24h sans un incident avec des insultes. Eric Labourdette, président du secteur zones de secours au SLFP, prend comme exemple les émeutes à la Bourse après le match de foot entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, fin 2017. Les carreaux d’une autopompe ont été détruits. Dans certaines zones de Bruxelles, certains pompiers rapportent avoir été victimes de guets-apens. Il faut encore ajouter les personnes qui se rebellent.

 

Ces comportements peuvent être punis par la loi. Dans le code pénal, une agression contre un pompier peut valoir une peine de trois ans de prison.

La Rédaction/crédit: Belga

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09 octobre 2018 - 07h38
Modifié le 09 octobre 2018 - 07h38