Un prévenu de meurtre indique qu’il a “sorti un couteau” non pas pour menacer mais “pour informer”
La cour d’appel de Bruxelles a entamé vendredi le procès de Paata G., prévenu d’avoir tué son épouse en octobre 2015.
“En ce qui concernait les enfants, j’étais hors de moi. Et elle me provoquait à ce sujet”, a-t-il déclaré vendredi. En première instance, ce Géorgien de 49 ans avait écopé de 20 ans d’emprisonnement.
Le prévenu a expliqué vendredi devant la cour qu’il se disputait régulièrement avec son épouse et qu’il soupçonnait celle-ci d’avoir des relations extraconjugales. Il a notamment déclaré qu’il avait insisté auprès d’elle pour “avoir le document officiel du test ADN” de leur fils cadet, suspectant qu’il n’était pas de lui.
Quant aux faits, il a, comme en première instance, déclaré qu’il avait “sorti un couteau” non pas pour la menacer mais “pour l’informer”.
La cour a également entendu vendredi deux experts psychiatres. L’un d’eux avait rendu son rapport en novembre 2016 et conclu que Paata G. était, au moment des faits et au moment où il a été vu par le médecin, dans un état de déséquilibre mental grave le rendant incapable du contrôle de ses actions. Le second expert, qui a examiné le prévenu en mai 2017, n’avait pas décelé de pathologie mentale.
Le 20 octobre 2015, vers 9h00, l’épouse de Paata G., âgée de 37 ans, avait été retrouvée grièvement blessée, victime de quatre coups de couteau, chez elle, rue de la Caserne à Bruxelles. Les services de secours n’avaient pas pu la sauver.
Belga – Photo d’illustration