Pascale Peraïta veut revenir comme directrice du Samusocial : “Elle veut poursuivre son œuvre”

Pascale Peraïta va mettre fin à son congé sans solde au sein de l’ASBL Samusocial afin de revenir vendredi comme directrice de l’institution, confirme son avocat. Et selon ce dernier, malgré le scandale, Pascale Peraïta veut “poursuivre son œuvre” à l’ASBL et ne compte pas profiter de cette convention signée en 2013 pour récupérer des indemnités de départ.

Les nouveaux administrateurs de l’asbl Samusocial ont en outre désigné, mardi soir, dès leur installation, un nouvel avocat spécialiste du droit social, chargé du dossier du contrat liant Mme Peraïta au Samusocial. Celui-ci a immédiatement contacté l’avocat qui représente les intérêts de Mme Peraïta, a fait savoir mercredi la ministre en charge de l’Aide aux Personnes Céline Fremault (cdH). La ministre a par ailleurs jugé “inadmissible, après tout ce qui s’est passé au cours des derniers mois, que Pascale Peraïta n’ait pas la lucidité de se tenir à distance d’un organisme dont la Région gère la transition”.

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D’après la ministre, le cas de l’ancienne directrice fait actuellement l’objet d’échange de courriers des conseils des deux parties. Ces échanges sont couverts par le principe de confidentialité.

“D’abord penser aux sans-abris”

À ce propos, le député Ecolo Alain Maron a une nouvelle fois exhibé mercredi une copie de la convention portant sur la mise en congé sans solde, en 2013, pour une durée indéterminée, de la directrice du Samusocial. Il apparaît que cette convention a été co-signée le 16 décembre 2012 par Mme Peraïta, directrice générale, et par Gregory Polus, directeur de la coordination.

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Par ailleurs, Céline Fremault a jugé “regrettable, sur le plan moral et à titre personnel, que Pascale Peraïta continue à vouloir prendre toute une institution et ses travailleurs en otages… La seule question qui mérite toute notre énergie est la sortie de la rue des sans-abris et leur accompagnement pour une réinsertion rapide et efficace. Vouloir se maintenir à tout prix dans ce contexte frôle l’indécence”, a encore dit la ministre. (avec Belga)

  • Reportage de Michel Geyer et Thierry Dubocquet.