Tract polémique d’Ecolo: Zoé Genot se dit désolée et charge “des socialistes inquiets”
La candidate écologiste dit assumer ses positions mais reconnait que la non concertation avec la régionale était une erreur.
La cheffe de groupe Ecolo Zoé Genot a affiché sa désolation mercredi sur Facebook après les répercussions d’un tract polémique jugé communautariste, retiré et condamné par son propre parti. Elle dit aussi avoir agi de la sorte pour rassurer des personnes sur les marchés “désinformées par des socialistes inquiets“.
► A lire: Un tract d’Ecolo sur “la place du culte à Bruxelles” retiré après une polémique
La candidate écologiste leur reproche d’avoir appelé des citoyens à ne pas voter Ecolo car “ils sont contre le foulard, contre le hallal“. C’est cet état de fait qui a motivé l’élue à distribuer une information en provenance des sites internet de la Libre et de la RTBF, comparant les programmes. “Le communautarisme, c’est adapter son discours en fonction du public“, dénonce-t-elle a contrario.
Elle dit assumer ses positions partout, que ce soit la reconnaissance du génocide arménien, l’adoption homosexuelle. Aujourd’hui, Zoé Genot regrette “vraiment que ceux qui veulent affaiblir Ecolo et le nécessaire changement écologique, social et éthique aient eu à cause” d’elle “une nouvelle munition“. Elle se dit “vraiment désolée pour les personnes qui ont été choquée par le tract d’invitation au débat sur les libertés convictionnelles et reprenant les réponses des partis sur ces aspects faites au journal La Libre Belgique“. Selon elle il s’agissait d’“une grosse erreur: la non concertation avec la régionale“.
► L’édito de Fabrice Grosfilley : le tract d’Ecolo, partie émergée des campagnes communautaires
Belga