Quelle situation épidémiologique à Bruxelles ? La COCOM fait le point

La Commission communautaire commune a fait le point, mercredi, sur la situation épidémiologique à Bruxelles.

Ainsi, la situation épidémiologique tend à se stabiliser en Région bruxelloise, “mais la vigilance reste de mise“, indique la COCOM.

En effet, malgré les signes de stabilisation, “les chiffres restent encore trop élevés. Depuis le début de l’année, près de 40.000 personnes sont testées chaque semaine, et le taux d’incidence (le nombre d’infections pour 100.000 habitants) augmente légèrement (…), tandis que le taux de positivité reste lui relativement stable. Les hospitalisations continuent leur légère diminution depuis plusieurs jours, et le nombre de personnes en soins intensifs suit la même tendance. Quant au nombre de décès, il est de 28 le 16/2 contre 24 le 10/2. Pour rappel, les hospitalisations suivent les contaminations avec 15 jours de retard, tout comme les éventuels décès suivent les hospitalisations avec 15 jours de retard“, précise la COCOM.

Focus sur les variants

Actuellement, plusieurs variants ont été détectés sur le territoire de la Région bruxelloise. Le variant britannique est de plus en plus présent, et les virologues s’attendent à ce qu’il deviennent dominant dans notre pays au début du mois de mars“, indique la COCOM. En outre, deux cas bruxellois (à Anderlecht et à Watermael-Boitsfort) sont liés aux variants brésilien ou sud-africain, ainsi qu’un cas en Flandre (mais lié à une école de Woluwe-Saint-Lambert) et un lien potentiel entre un cas bruxellois et deux cas flamands.

Pour le variant brésilien, “les analyses démontrent que le cas 0 serait arrivé en Belgique avec un vol venant du Brésil le 23 décembre 2020“, précise-t-on.

Le testing et le tracing renforcés

La COCOM précise que, face à ces constats, la procédure de tracing des cas positifs est renforcée : ainsi, “depuis le 13 janvier, les personnes positives présentant une charge virale élevée ainsi que celles avec le gène S manquant font l’objet d’un Tracing soutenu, permettant de rapidement localiser et isoler les potentiels foyers liés aux nouveaux variants“, nous indique-t-on, “et depuis le 18 janvier, une équipe de 13 agents de terrain formés spécifiquement à cette recherche de foyers épidémiologiques a également été constituées parmi les plus de 300 personnes travaillant déjà en call center et sur le terrain au Tracing des cas positifs“.

Ainsi, ce système de traçage a permis de repérer plus de septante foyers de contaminations, rien que cette semaine du 15 février : dans des entreprises, des crèches, des maisons de repos, des écoles, etc.


ArBr – Photo : Belga (illustration)