Pas encore de décision sur les voyages à l’étranger : le Comité de concertation tranchera

Agence de voyages - Illustration Belga Siska Gremmelprez

C’est le comité de concertation qui devra trancher.

Les ministres fédéraux réunis en comité restreint ont planché ce lundi matin sur des mesures à soumettre au comité de concertation afin de limiter les voyages non essentiels à l’étranger dans les prochaines semaines et limiter le risque de circulation des variants du virus, a appris l’agence Belga à bonne source.

Le comité de concertation réunissant le fédéral et les entités fédérées doit se réunir vendredi, mais il est possible que la réunion soit anticipée voire que deux réunions aient lieu cette semaine, a-t-on ajouté. Des précisions ont été demandées aux scientifiques qui conseillent le gouvernement. “L’objectif reste un suivi le plus strict efficace possible de la pandémie avec une adaptation constante en fonction de l’évolution de la situation sanitaire”, a-t-on encore souligné.

À leur sortie, les ministres qui se sont montrés aux médias n’ont pas fait de commentaire. Tant la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, que le vice-Premier ministre CD&V, Vincent Van Peteghem, ont indiqué qu’aucune décision n’avait encore été prise. Dimanche, plusieurs ministres ont évoqué dans les médias la nécessité de durcir les règles appliquées jusqu’à présent aux voyages non essentiels sans toutefois plaider pour une interdiction de ceux-ci.

Actuellement, les règles relatives au test et à la quarantaine ne s’appliquent pas aux personnes qui ont séjourné à l’étranger pendant moins de 48 heures ou qui sont restées dans notre pays pendant moins de 48 heures. Pour le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, c’est “un fossé” qu’il faut combler. Quel serait dès lors le délai applicable? Le ministre sp.a ne s’est pas prononcé. Le vice-Premier ministre Open Vld, Vincent Van Quickenborne, a plaidé pour une limite à 16 heures. “C’est une proposition qui a été faite et avec laquelle nous pouvons vivre”, a-t-il déclaré dimanche.

Lundi matin, le vice-Premier ministre Ecolo, Georges Gilkinet, a enfoncé le clou. “Il n’est plus temps de se déplacer pour des raisons de loisirs”, a-t-il affirmé. Face à l’apparition de nouveaux variants, dont le britannique – plus contagieux – dans plusieurs endroits, les voyages à l’étranger sont “encore plus que fortement déconseillés”, alors que la situation est encore “plus dramatique” dans les pays voisins, a-t-il poursuivi.

Avec Belga