En 2019, Unia a ouvert plus de 80 dossiers liés à des violences policières

Police - Illustration Belga Siska Gremmelprez

En 2019, Unia a ouvert plus de 80 dossiers de discriminations de la police envers des citoyens. Un chiffre en augmentation par rapport à 2018.

Ce vendredi après-midi a lieu l’audience du policier impliqué dans des faits de violences policières présumés à l’encontre d’un migrant soudanais de 18 ans, survenus le 21 avril dernier à Bruxelles. L’homme risque une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.

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Unia, une institution publique indépendante qui lutte contre la discrimination et défend l’égalité des chances en Belgique, a sorti ses nouveaux chiffres pour l’année 2019 concernant les violences policières, relayés par nos confrères de RTL Info.

Il en ressort que 81 dossiers ont été ouverts en 2019, concernant des discriminations liées avec la police et la justice dont des citoyens disent avoir été victimes. C’est 9 dossiers de plus qu’en 2018 dans ce domaine. Au total, près de 80% des dossiers concernent la police. Parmi eux, 8 discriminations sur 10 se basent sur des critères raciaux ou religieux.

En outre, dans le milieu judiciaire, 29 décisions sont rendues chaque année pour des affaires de violences policières, précise RTL. La plupart sont d’ailleurs rendues à Bruxelles. Et dans 80% des cas, les policiers sont blanchis par la justice.

Pour les faits établis, la moitié (50%) des policiers mis en cause bénéficient de la suspension du prononcé. Le reste (30%) ont une peine de prison ou une amende avec sursis, ou encore une peine de travail (20%).

Rédaction