Emir Kir était “une machine à voix” au PS

Fort de ses 3903 votes de préférence aux dernières élections communales, le député et bourgmestre Emir Kir était considéré comme une “machine à voix” au PS. Son atout : sa forte popularité dans la communauté turque dont il est issu.

Emir Kir exclu du PS

Dans son bastion, Saint-Josse-ten-Noode, il bénéfice d’une majorité absolue de sièges pour gouverner. Au niveau fédéral,  il a ramené 18 500 votes lors des dernières élections, soit 20% des voix du PS.

En 2000, il arrive comme échevin au côté du bourgmestre socialiste, Jean Demannez. Quatre ans plus tard, il devient secrétaire d’Etat régional. En 2012, il prend les commandes de Saint-Josse. Dans un premier accord, il devait partager le mandat avec Jean Demannez, mais il passe finalement en force en s’appuyant sur son score électoral. Il ne lâchera plus son écharpe mayorale jusqu’à aujourd’hui. A partir de 2014, il devient également député fédéral.

Pointé régulièrement du doigt pour son allégeance à la Turquie et souvent accusé de clientélisme, il réplique qu’il est victime d’un lynchage. Sa rencontre début décembre avec deux maires turcs d’extrême droite mettra définitivement un terme à son appartenance au parti socialiste.

YdK

■ Reportage de Stéphanie Meyer sur base d’images d’archive

Emir Kir : “Mon bilan démontre mon absence de complaisance avec l’extrême-droite”