Good Move à Saint-Gilles : les propositions de Jean Spinette
À Saint Gilles, une étude de mobilité préconise de transformer la barrière de St Gilles. Le bourgmestre Jean Spinette (PS) admet qu’il faut simplifier le rond-point, mais refuse de le couper en deux. Il était l’invité de Fabrice Grosfilley dans + d’actu
“Tout le monde convient qu’il faut simplifier la barrière, c’est l’axe principal” affirme Jean Spinette. “Le tram doit faire un tour infernal, il faut simplifier son trajet. Les vélos ne savent pas y passer sans se tuer, il y a 7 entrées et sorties pour les voitures. On travaille avec la STIB et la Région là-dessus.”
Concernant le plan Good Move, une étude de mobilité prévoyait de couper la barrière de Saint-Gilles en deux. “L’idée est de garder cette fluidité, mais de limiter le nombre d’entrées avec des sens uniques. Il n’y a plus de barrière au milieu, mais le tram va pouvoir traverser directement pour aller dans la rue Théodore Verhaegen ou l’avenue du Parc“. La situation du parc, la commune va s’y pencher avec le Collège de Forest “On n’a pas la possibilité d’une île. Si nous, on bloque, toutes les voitures allaient se reporter sur Forest et ça, on va se concerter prochainement en Collège commun avec Forest.”
Des sens uniques sont aujourd’hui proposés par le bureau d’étude. “Quartier par quartier, avec un bureau d’étude et si les fonds Good Move nous sont donnés, l’idée est de prendre un consultant qui prendra le temps de travailler la concertation avec notre conseil communal et avec les habitants quartier par quartier sur les hypothèses pour les fermer.”
Le bourgmestre espère obtenir les moyens de la Région une fois les lignes directrices arrêtées. “On pourra désigner un bureau d’étude pour travailler maintenant à concrétiser ces hypothèses et établir un planning de réalisation et surtout des financements. L’idée est d’avoir des investissements pérennes qui apaisent les quartiers, pas ces blocs de piétons qui mettent tout le monde en colère.”
La STIB travaille actuellement sur des plans avec des permis, des désignations de marché. “La barrière, avec sa simplification pour la STIB ainsi que les bus De Lijn, c’est de savoir comment on va pouvoir travailler à la planification de tout ça, mais avant ça, on a peut-être l’intention de réaliser des gains rapides, des choses à réaliser tout de suite et calmer un certain nombre d’îlots et avec des sens uniques, il y a moyen d’apaiser certains quartiers.”
Jean Spinette assure que l’optique est de viser la cohésion sociale. “On veut éviter un clivage de notre population où les uns se disputent pour les autres, on a une grosse partie de notre population qui ont opté pour la circulation douce, d’autres qui n’ont pas le choix et d’autres qui ont besoin de leur véhicule.”
► Retrouvez en intégralité l’interview de Jean Spinette
■Anaïs Corbin / Une interview par Fabrice Grosfilley