Les stations publiques de gonflage et de réparation des vélos fleurissent dans les communes
Un peu partout dans certaines communes fleurissent depuis un an ou deux des pompes à vélo publiques, gratuites et en libre-service, ainsi que des ateliers de réparation publics. Un nouveau service bien pratique qui permet aux cyclistes de ne pas “rester en rade” lors des déplacements. Certaines communes comme Jette ont tout d’abord effectué un test avec quelques exemplaires. Histoire de vérifier si le service proposé correspondait à un réel besoin et surtout, qu’il n’était pas systématiquement la cible de vandalisme. A Jette, l’expérience est jusqu’aujourd’hui jugée très positive. Trois stations de gonflage ont été placées il y a environ 18 mois; dont deux équipées d’une petite station d’entretien et de réparation. 7 autres stations de gonflage ont été ajoutées depuis lors, pour un total donc, de 10 stations.
Ces projets de mobilité sont subsidiés à 100 % par la Région bruxelloise et font partie d’autres initiatives d’aide à la pratique du vélo, comme le placement de boxs vélo sécurisés et gérés par l’asbl Cyclo. A Jette, le subside pour les pompes et les deux ateliers avoisine les 10 000 euros.
D’autres communes ont effectué la même démarche que Jette. Sans être exhaustif, citons Ixelles et deux pompes installées sur la voie publique; Evere qui dispose de cinq stations de gonflage et qui compte en installer cinq nouvelles en 2018. A Auderghem, ce sont 6 pompes à vélos qui sont à la disposition des cyclistes et pas moins de 12 stations de réparation. Celles-ci ont également une pompe. La commune de Saint-Gilles a, elle, trois stations sur son territoire. D’autres pompes sont également proposées par des associations, comme Pro-Vélo, rue de Londres à Ixelles. Ou encore dans tous les points vélo de l’asbl Cyclo. Mais ces dernières ne sont accessibles que pendant les heures d’ouverture. Les pompes publiques le sont 24h/24.
Pour connaître la situation des stations de gonflage et des ateliers de réparation communaux, il suffit de s’informer auprès de son administration communale, service mobilité.