Bea Diallo soutient Emir Kir, accusé d’avoir rencontré l’extrême-droite turque : “Il ne doit pas être sanctionné”
Le premier échevin d’Ixelles Bea Diallo (PS) estime que le bourgmestre de Saint-Josse Emir Kir ne doit pas être sanctionné par le Parti Socialiste pour sa rencontre avec six maires turcs d’extrême-droite.
Visé par une plainte auprès de la commission de vigilance du Parti Socialiste pour sa rencontre avec six maires turcs issus du MHP, un parti nationaliste proche de l’extrême-droite, le bourgmestre de Saint-Josse Emir Kir attend toujours de connaître son éventuelle sanction concernant ce geste qui fait polémique dans les rangs du PS. Mais selon le premier échevin d’Ixelles Bea Diallo, reçu sur le plateau de Toujours + d’Actu sur BX1+ ce midi, Emir Kir ne doit pas être sanctionné : “J’ai vu que ces maires ont été reçus par bien d’autres personnes, dont des personnes du Comité européen des régions. D’où vient cette polémique ? Moi, je pense qu’il y a des règlements de compte en interne”.
L’élu socialiste estime que cette rencontre entre Emir Kir et des maires turcs ne signifie pas grand-chose : “Moi aussi, j’ai déjà serré la main de gens d’extrême-droite. Et qu’est-ce que ça change ?”, dit-il. “Serrer la main de quelqu’un, d’extrême-droite ou d’extrême-gauche,… je ne fais pas d’exclusive”.
Toujours dans les rangs du PS, l’ex-députée bruxelloise et sénatrice Simone Susskind a pour sa part demandé sur BX1+, ce jeudi, le départ d’Emir Kir suite à cette nouvelle polémique alors que le président du PS Paul Magnette a indiqué sur le plateau de RTL-TVi, le 15 décembre dernier, qu’il “condamne fermement” cette rencontre entre Emir Kir et des maires de l’extrême-droite turque. “Le cordon sanitaire, c’est une réalité contre le Vlaams Belang et ça doit l’être contre tous les partis d’extrême droite, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent”, avait-il ajouté.