La basilique de Koekelberg fête son jubilé d’or
La galerie extérieure de l’édifice offre un panorama spectaculaire à plus de 50 mètres de hauteur mais le monument renferme également de nombreux trésors au sous-sol et dans la cave, où se trouvent différentes salles de réception ainsi qu’un restaurant qui a dû déposer le bilan à cause de la crise sanitaire.
La Belgique et sa capitale célébreront, mercredi 11 novembre, le cinquantième anniversaire de la fin des travaux de la basilique de Koekelberg, véritable chef-d’oeuvre art déco. Les festivités prévues pour ce jubilé d’or sont annulées en raison de la pandémie de covid-19 mais de nombreux événements culturels et paroissiaux figurent déjà à l’agenda de 2021 et 2022.
Un peu d’histoire
Si les premières esquisses du monument datent de la fin du règne de Léopold 1er, c’est son fils, Léopold II, fasciné par Paris et sa basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, qui pose la première pierre du sanctuaire belge en 1905. Le projet initial prévoyait un temple néo-gothique grandiose mais seules les fondations étaient achevées lorsqu’éclata la Première Guerre mondiale en 1914.
Considérée comme trop onéreuse par une partie de la population, du milieu politique ou encore du clergé, la basilique s’est, grâce à d’intenses efforts de persuasion de la part de Léopold II, installée sur la colline de Koekelberg, vacillant, aujourd’hui encore, entre “l’amour et la haine” des Bruxellois, affirme Martine Motteux-Abeloos, vice-rectrice de l’église.
avec Belga