Sécurité sur les campus bruxellois : commune, ministre et université prônent diverses mesures
Ce lundi, une réunion s’est tenue pour renforcer la sécurité sur les campus de la Plaine. Un rassemblement demandé par la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), afin de faire le point après le viol d’une étudiante le 28 décembre dernier.
La réunion de ce lundi visait à faire le point sur les actions déjà mises en place et mieux se coordonner à l’avenir, dans le but d’assurer une meilleure sécurité sur les campus et limiter l’insécurité des étudiantes et étudiants. Valérie Glatigny a exprimé le souhait que la police et la justice travaillent avec les universités. Au sein des établissements, des actions sont déjà menées, et elles ont été renforcées après le drame du 28 décembre 2022. Les effectifs ont été renforcés, la fréquence des rondes a doublé et le personnel de sécurité des universités a été formé aux violences sexistes.
► Voir aussi | Viol à l’ULB : un rassemblement sur le campus de la Plaine pour plus de sécurité (vidéo)
Les forces de police ne peuvent être présentes sur les campus sans autorisation, en raison de leur caractère privé. Ainsi, des agents de sécurité privés sont engagés par les universités. Des discussions sont en cours afin d’aller plus loin dans la collaboration des services de sécurité universitaire et la police.
Cinq bornes sont également installées sur le site du campus de la Plaine pour un contact direct avec les agents de sécurité, alors que le bourgmestre d’Ixelles Christos Doulkeridis (Ecolo) précise qu’une proposition a été faite pour qu’un numéro ou des personnes de référence à contacter soient disponibles pour les personnes qui ne se sentiraient pas en sécurité. Ce dernier prône également une meilleure collaboration avec les différentes autorités compétentes, que ce soient les universités, la STIB…
■ Reportage d’Anaïs Corbin, Camille Paillaud, Nicolas Scheenaerts et Pierre Delmée.