La grogne des travailleurs a gagné l’ensemble du CPAS d’Ixelles

A la suite du service Cap Emploi la semaine dernière, c’est le service de l’Action sociale du CPAS d’Ixelles qui s’est mis à l’arrêt lundi. Les autres services ont suivi à compter de mardi. Environ 200 personnes se sont rendues mercredi matin en cortège jusqu’à la maison communale pour rencontrer le bourgmestre Christos Doulkeridis et le Premier échevin Béa Diallo. Une réunion avec les autorités communales aura lieu vendredi à 11h30, a indiqué Alain Happaerts, délégué permanent de la CSC Services publics.

Les travailleurs ont tenu mercredi matin une assemblée générale, au cours de laquelle ils ont décidé de ne pas reprendre le travail. Le CPAS d’Ixelles était paralysé mercredi et le sera également jeudi. Tous les services sont concernés à des degrés divers. Le personnel des maisons de repos continue cependant à travailler pour s’occuper des résidents.

Pour rappel, les travailleurs du service Cap Emploi du CPAS d’Ixelles avaient interrompu le travail le vendredi 22 novembre. Ils pointaient, mais ne travaillaient pas. Leur mouvement a pris fin jeudi dernier. Ils ont obtenu des garanties sur la réorganisation du travail à venir, et l’assurance que, quelle que soit la forme qu’elle prendra, l’emploi serait préservé. Les protestataires du service de l’Action sociale ont empêché lundi leurs collègues de prendre leurs postes. Aucun usager n’a en conséquence été reçu. Le mouvement s’est étendu mardi par contagion aux autres services.

Le surcroît de travail serait en cause. Alain Happaerts rapporte que les travailleurs demandent des engagements immédiats, une revalorisation salariale des responsables de service et une réorganisation de l’accueil des usagers. Il souligne que “le nombre de dossiers par agent est bien au-dessus de la moyenne régionale”.

Belga