Elections communales 2018: les francophones se présentent en ordre dispersé en périphérie bruxelloise
Parmi les six communes à facilités de la périphérie, seules Rhode-Saint-Genèse et Wezembeek-Oppem sont dotées d’un véritable cartel rassemblant tous les francophones, relève Le Soir, qui s’est penché sur le sujet.
Dans les quatre autres entités, Linkebeek, Crainhem, Drogenbos et Wemmel, les francophones arrivent en ordre dispersé, se présentant pour certains devant l’électeur avec des candidats flamands. Au-delà des déchirements provoqués par des calculs opportunistes et des différends personnels, la disparition des cartels francophones pourrait entre autres venir d’un changement de philosophie politique où les langues et les communautés ne sont plus une priorité, estime le quotidien.
“Il y a des preuves évidentes de la paix communautaire à Wemmel à laquelle on a tous aspiré et nous avons la volonté de continuer sur cette voie-là. Même si la vigilance reste toujours de mise”, explique ainsi Christine Lemmens, candidate francophone sur la liste flamande du bourgmestre LB-Wemmel, au quotidien.
J. Th.