Vingt-cinq associations universitaires demandent un refinancement de l’enseignement supérieur
L’ensemble des corps des six universités (chercheurs, professeurs, étudiants, personnel technique et administratif) de la Fédération Wallonie-Bruxelles auxquels s’ajoutent la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et l’ASBL Objectif Recherche -soit 25 associations en tout- déposent ensemble une demande officielle de refinancement de l’enseignement supérieur, annoncent-ils vendredi.
Alertés par la FéNICS, la fédération regroupant les scientifiques des universités francophones, ces associations proposent un refinancement de l’enseignement supérieur de minimum 150 millions d’euros. Les 25 associations ont rédigé une carte blanche visant à demander à chaque parti politique d’inscrire dans son programme pour les prochaines élections un refinancement de l’enseignement supérieur d’une pareille ampleur.
Affirmant que le financement par étudiant a diminué de 22,3% entre 1997 et 2016 dans les universités, les associations soulignent “le manque d’encadrement des étudiants, la raréfaction et la vétusté des équipements et des locaux, ainsi que l’augmentation du nombre de burnouts au sein du personnel”.
Selon les signataires, le refinancement attendu s’organiserait selon quatre axes: la mise en oeuvre d’une pédagogie plus adaptée afin d’améliorer les taux de réussite, le développement de nouveaux programmes de recherche de pointe, des actions visant à alléger la surcharge de travail du personnel et une augmentation des budgets de la politique sociale des universités.
BELGA