L’imam de la Grande Mosquée clame son innocence

“Je n’ai aucun lien avec le courant salafiste de l’islam. Au contraire: je critique toujours les idées radicales ou salafistes, et je lutte contre l’extrémisme et le radicalisme”, déclare Abdelhady Sewif, l’imam de la Grande Mosquée de Bruxelles, dans un entretien accordé au magazine Knack.

Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Théo Francken a indiqué la semaine dernière qu’il avait décidé de retirer la carte de séjour de l’imam de la Grande Mosquée de Bruxelles, après avoir reçu des signaux “très clairs” que cet homme est “très radicalisé, très conservateur et dangereux pour notre société et sécurité nationale”.

“Ai-je l’air d’un salafiste? Avez-vous déjà entendu qu’un imam lié à l’université al-Azhar du Caire était devenu salafiste? J’ai étudié dans cette université et c’est elle qui m’a envoyé ici. Le vivre-ensemble et la tolérance sont les valeurs d’al-Azhar. Lorsque j’ai été envoyé à la Grande Mosquée il y a 13 ans, c’était pour porter ce message. Et c’est ce que je fais”, poursuit l’imam.

Selon des sources proches du dossier, des doutes planent autour d’Abdelhady Sewif, concernant “ses discours sur la condition des femmes”, mais également sur ses fréquentations en dehors de la mosquée. Ces éléments inquiétants “ont contribué à la décision” du secrétaire d’Etat.

L’imam de la Grande Mosquée de Bruxelles a interjeté appel de ce retrait de carte de séjour. Le Conseil d’Etat se prononcera le 24 octobre.

Belga

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