Le Samusocial expose des femmes sans-abri au Parlamentarium

“Femmes” rassemble 15 portraits pris par le photographe Gaël Turine et accompagnés de textes racontant leurs histoires, qui ont été romancées par la journaliste Anne-Cécile Huwart.

A la veille de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le Samusocial a dévoilé vendredi, en présence du président du parlement européen David Sassoli, “Femmes”, une exposition sur des femmes sans-abri réalisée en collaboration avec le Parlement européen.

Elle sera visible jusqu’au 28 février au Parlamentarium, le centre des visiteurs du parlement européen. Une exposition virtuelle reprend, via le lien www.samusocial.be/femmes, une partie des portraits et des récits de vie.

15 portraits

“Femmes” rassemble 15 portraits pris par le photographe Gaël Turine et accompagnés de textes racontant leurs histoires, qui ont été romancées par la journaliste Anne-Cécile Huwart. Le format web présente quatre des 15 portraits exposés et une restitution orale de témoignages par une comédienne.

Avec la crise sanitaire, le Samusocial a eu l’opportunité d’ouvrir un centre idéal pour femmes en errance et de s’intéresser à leurs parcours au regard d’une sensibilité artistique. David Sassoli a appelé dans son discours les gouvernements et institutions nationales à se concentrer sur la lutte contre la pauvreté, la marginalisation et les inégalités.

Nous affirmons ici et maintenant un principe: les institutions publiques doivent être proches des citoyens, en particulier des plus faibles et des plus démunis. Dans cet esprit, nous avons ouvert le bâtiment Kohl aux femmes sans domicile fixe en coopération avec le Samusocial et avons construit un solide réseau de solidarité. (…) Le Covid nous a révélé de nombreuses réalités: il a révélé notre fragilité, l’importance que nous avons les uns pour les autres, l’importance de la santé publique, l’importance d’agir ensemble et de collaborer pour le bien commun“.

Le centre de Meuûs a accueilli 279 femmes entre mai et août. Parmi elles, 64 femmes ont pu être orientées vers des solutions de sortie de rue. “Le centre pour femmes existe toujours“, se réjouit Valentine Calisto, coordinatrice du centre.

Il a juste été déplacé à Molenbeek. Il est un peu plus petit, c’est vrai, il n’accueille que 75 femmes au lieu de 110 dans le bâtiment Helmut Kohl, le cadre est un peu moins confortable, mais l’effectif d’encadrement a été maintenu. (…) On avance dans la bonne direction mais il faut poursuivre sur cette lancée, assurer l’avenir à long terme du fonctionnement de ce type de structures.

Belga